mardi 7 décembre 2010

...disparaissant du monde.

Je ne compte plus le nombre d'heures passées dans l'obscurité, avec pour seule lumière celle du rétro-éclairage du clavier du PowerBook vieillissant, diffusant un son strident d'un disque dur qui gratte à chaque touche pressée. Je ne compte plus le nombre d'heures semblant perdues durant les lesquelles je suis resté bloqué face à une tournure de phrase récalcitrante, une idée informe, un mot inapproprié. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dit "à demain" alors que cela aurait dû être "bonne nuit".

J'ai achevé l'écriture du premier tome. Puisse-t-il vous plaire...

Enfin, je suis heureux de dire

Bonne nuit...

mercredi 13 octobre 2010

Je veux aller trop vite...

... et j'en oublis l'essentiel...

Lorsque j'ai commencé à écrire, j'ai tout pris dans le mauvais sens.

Je pensais avoir l'histoire, je n'en avais que la trame. Près de deux ans se sont écoulés depuis que j'ai commencé à coucher les mots sur le papier, avant de très vite me ruer sur l'ordinateur, ce même ordinateur qui m'a aidé à m'imposer mes propres limites. 

Alors que mon seul objectif aurait dû être de saisir dans un bête fichier texte l'intégralité de mon idée, j'ai, au contraire, entamer la création de la maquette. Petit fond, grand fond, valeur de l'alinéa, corps de caractère, césures et justification, feuilles de styles, etc...

Tout ceci n'a dû me prendre qu'une journée, mais je suppose que cela m'en a coûté beaucoup d'autres.

La rédaction ne se faisait alors pas de façon fluide, je me félicitais de chaque nouvelle page fraîchement complétée.

Mais, récemment, devant les limites physiques de mes pages, j'ai décidé de procéder comme j'aurai dû le faire depuis maintenant bien longtemps.

J'ai copié-collé l'intégralité de ce qui me restait à relire dans une note. Cette note se synchronise dans le "nuage" avec l'ensemble de mes iTrucs. Mais, ce qui est important, c'est que cette note que j'édite jour après jour à une vitesse folle n'a pas de barrières. Je ne sais plus si j'ai gagné deux lignes ou douze pages. Je ne le sais que lorsque j'importe cette note pour en sauvegarder le contenu. Ainsi, j'écris sans jamais voir un folio.

Je veux aller trop vite et j'en oublis l'essentiel... L'imagination n'a de limites que celles que l'on s'impose...

jeudi 7 octobre 2010

J'ai enfin trouvé...

... les titres.

Un pour l'intégralité de l'aventure.
Un pour chacune des trois parties...

mardi 14 septembre 2010

Il existe des défis...

... que je ne me crois pas capable de relever.

Lorsque j'ai donné la première version, les 228 pages qu'elle renfermait me semblaient largement suffisantes. M'en demander plus m'a paru irréalisable...

Lorsque je regarde aujourd'hui le folio de la dernière page, le nombre qu'il affiche me paraît irréel.

402 pages ne sont toujours pas suffisantes pour le premier tome tandis que les idées et l'envie d'entamer la deuxième volume se font de plus en plus pressantes.

À mesure que je relis, les dernières pages s'éloignent. Cette impression étrange de ne jamais pouvoir les rejoindre.

Je salue la patience de certains, et c'est pour eux que j'ai revu les jauges d'avancement et l'aspect global du blog.

http://www.simple-lelivre.com/

Il existe des défis que je décide de relever, même si je ne m'en sens pas capable, juste pour savoir si je peux y arriver.

mardi 24 août 2010

...

Tout suffocant.
Et blême.
Quand sonne l'heure.
Je me souviens.
Des jours anciens.
Et je pleure.

Paul Verlaine

mercredi 28 juillet 2010

Mais pourquoi...

... s'entêtent-ils à proposer des films en 3D (dans les salles équipées !) alors que les résultat n'y est pas ?

Le film "Le Dernier Maître de l'Air" retranscrit parfaitement l'univers de l'Avatar, le seul être pouvant manipuler les quatre éléments et ainsi maintenir la paix entre les nations de l'Air, de l'Eau, de la Terre et du Feu. Tous les personnages y sont parfaitement représentés, jusqu'à l'histoire elle-même, ce qui est devenu rare. Certains réalisateurs apportent souvent leur petit grain de sel faisant grincer la mécanique…

Mais, pourquoi se permettent-ils de proposer le film en 3D lorsqu'elle est quasiment inexistante ?
Tout commence bien avec la petite animation du logo Paramount. Très efficace, elle nous plonge instantanément dans "l'univers" 3D. Les effets d'eau et de feu traversent l'écran, c'est bluffant. Mais après…

La 3D est inutile ! Ah, si ! Pour les sous-titres… (oui, ils ont mis les sous-titres en "relief" pour être sûr de ne pas les manquer...)

Je reste convaincu que cette technique peut être bénéfique pour un film. Encore faut-il avoir assez de talent pour en user ou tout simplement, avoir compris que le film doit être tourné différemment. Ces lunettes ridicules que l'on nous fait porter nous permettent d'être dans la scène, et non plus d'en être que simple spectateur...

Les + en 3D : Avatar de James Cameron & Dragons !
Les - en 3D : Le Dernier Maître de l'Air, Toy Story 3 (oui oui, même lui !)

dimanche 25 juillet 2010

Loin...

... là-haut, il se conte un récit épique.

Je suis toujours la tête levée vers le ciel, même lorsqu'il pleut averse. Les nuages ont toujours des formes différentes, imparfaites, sinueuses, menaçantes... Mais, loin là-haut, mes rêves s'évadent et voguent aux gré des mouvements d'air, se laissant entraîner inexorablement vers l'horizon. Et, lorsque je suis assez haut, assez loin, je tombe.

Que fait ressentir une chute libre ? Comment un corps réagit-il lorsqu'il déploie ne serait-ce qu'un bras lors de cette chute ? Comment contrôle-t-on son corps en s'appuyant sur l'air ? Qu'elle température fait-il là-haut ? Quelle sensation procure la traversée d'un énorme nuage blanc ? Le corps subit-il un traumatisme de cette lutte contre l'air ? Comment ? Des courbatures ? Un déséquilibre momentané ? Le vent fouette-t-il le visage ou semble-t-il ruisseler sur la peau ?

Je veux ressentir ces sensations que je ne tente de décrire qu'en les imaginant.



PS : page 305 pour 143... encore 85 à relire...

lundi 12 juillet 2010

Il est une façade...

... qui ouvre le premier chapitre...

48.820533,2.395362

mardi 6 juillet 2010

La musique...

... m'accompagne, à chacun des pas qui me mène à la réalité. Mes pas s'alourdissent sur le bitume noir dont la température ne cesse de monter, mon esprit est encore embrumé par le sommeil. Lorsque je regarde autour de moi, les carcasses de métal sur roues motrices hurlent, rugissent et exhalent leurs relents d'hydrocarbures sans jamais s'arrêter, retenant leurs conducteurs prisonniers.

Mais, lorsque je marche, je cherche, dans les feuillages dansant des arbres, dans le ciel parfois limpide, parfois floconneux, dans les gouttes de pluie et leurs éclaboussures, une étincelle, l'étincelle qui me fera frémir, l'étincelle qui me transportera.

Je me demande souvent, sur le trajet qui me mène à la réalité, pendant près d'une demie heure qui semble de plus en plus court chaque jour, si je ne m'égare pas. Mais jusqu'où suis-je capable de m'enfoncer ?
Le crainte, certainement, de n'être plus capable de refaire surface.

Alors la musique m'accompagne. Ma playlist est loin d'être ordinaire, elle est personnelle.
Et il est un thème qui m'accompagnera toujours...

http://www.simple-lelivre.com/partage/to-zanarkand.mp3

dimanche 20 juin 2010

Je cherche encore...

... LE titre.

Un photographe m'a un jour présenté son travail en me disant qu'il ne donnait que rarement un titre à ses photos.

Un titre ne pourrait être qu'un mot, voire une courte phrase. Mais, même un simple mot peut se révéler évocateur de souvenirs, rappelant joie ou tristesse, amertume ou même colère. Un titre oriente l'esprit dans une direction qui n'est pas forcément celle que l'on souhaiterait le voir emprunter. Pour un tableau ou une photo, ce raisonnement se tient.

Mais qu'en est-il pour un livre ?

Lorsque l'on tourne la dernière page d'un livre, le titre qui lui a été donné prend un sens dans la tête du lecteur.

SIMPLE n'est peut-être pas le titre. SIMPLE est trop simple. SIMPLE semble être le résultat d'un manque d'imagination. SIMPLE n'oriente pas, n'évoque pas, ne relate pas. SIMPLE laisse l'esprit sur place.

Les pages continuent de se noircir et lorsque je rêve...

... je cherche encore LE titre.

vendredi 4 juin 2010

Jamais je n'aurai imaginé...

... qu'il soit si difficile d'écrire !

Alors que je lui livrais mon premier chapitre, sans même réfléchir, parce que je voulais à tout prix l'emmener avec moi dans un monde qu'elle ne connaissait pas, elle m'a demandé de l'écrire.

L'écrire... L'écrire ! L'écrire ?

C'est ainsi que, quelques jours plus tard, après une grande réflexion sur sa remarque, je me suis décidé à rédiger l'ensemble de mes songes.

Des personnages existaient déjà dans mon esprit. D'autres se sont ajoutés par la suite. Ces personnages ne doivent pas servir que dans une page parce qu'ils m'auraient facilité l'écriture. Ils doivent vivre et évoluer au fil des pages comme l'on naît, vit, souffre et meurt. Il font donc leur inventer une histoire qui leur est propre. Ces personnages doivent avoir une raison de se trouver à un instant à un endroit. Ils doivent alors avoir un passé, un but, un souhait, mais aussi un futur, qu'il soit funeste ou non. Lorsque l'un d'eux dit quelque chose, il ne peut pas dire le contraire plusieurs pages plus loin. Lorsque l'un d'eux a peur, il ne peut pas braver l'impossible trois lignes plus loin. Ils doivent avoir des convictions, des idéaux, une personnalité, des peurs, des forces, des humeurs, des fantômes...

Parce que le périple de ces différents personnages peut être long, je suis obligé de tracer une carte du monde dans lequel je les fais évoluer. À quoi peut bien servir la carte ? Cette carte à même une ligne courbe indiquant la course du soleil. À savoir si le ciel peut être rose, bleu ou orange. Parce qu'à l'aube le ciel est rose. Parce qu'au couché du soleil, il est orangé. Parce que l'orientation d'une bâtisse rend possible la pénétration de la lumière du soleil ou de la lune par une fenêtre. Parce qu'il n'est pas possible de retraverser des océans en une ligne qui nous permettrait de boucler l'histoire plus facilement.

Parce que toute course contre le temps a un départ et une arrivée, cette carte m'aide à savoir où j'en suis.

Jamais je n'aurai imaginé qu'il soit si difficile d'écrire.

Mais le livre avance...

vendredi 28 mai 2010

Il ne s'agit alors...

... que de jouer avec les mots.

Chaque page relue donne presque immédiatement naissance à une sœur. Il m'arrive de revoir des passages entiers, changeant simplement un mot et donnant ainsi un nouveau sens au paragraphe qui l'abrite. Une couleur se nuancera, une forme variera, un souhait deviendra un ordre...

Une intention, un dialogue, un seul mot, juste quelques lettres peuvent trahir un secret, la clé d'une intrigue, la clé de l'intrigue, la réponse à toutes les questions qui se soulèvent au fil des pages.

Je souhaite vous transporter dans un monde qui m'est cher. Mais, vouloir y exorciser mes propres démons au travers des pages qui en érigent les frontières m'oblige à m'assurer que je n'en oublie aucun.

Il ne s'agit alors que de jouer avec les mots afin de les confondre, sans qu'ils ne vous effraient...

mardi 18 mai 2010

48.4680176093,2.18450241224

Il est une porte qui pourrait devenir LA porte...

vendredi 14 mai 2010

Pourquoi est-ce toujours la nuit...

... que j'ai le plus de facilité à écrire ?

Que se passe-t-il, lorsqu'il fait jour, pour que je ne puisse véritablement exprimer ce à quoi je rêve ?

Il m'arrive de vivre certains passages en rêve, lorsque je dors. Est-ce que je les vis vraiment, ou bien suis-je en train de rêver que je les écris ? Je pense que je connais si bien ces différentes péripéties que je dois avoir l'impression de les vivre.

Le réveil sonnera... comme toujours. Il se rappelle bien souvent à moi, et toujours beaucoup trop tôt.

Lorsque je dois me rendre sur mon lieu de travail à pied, je sais que j'aurai vingt-cinq minutes pour repenser à ce que j'ai écris la veille au soir. Vingt-cinq minutes pendant lesquels mon esprit vagabonde entre récit et imagination. Le petit carnet magique sort parfois de ma sacoche, comme un génie de sa lampe, et m'invite à y déposer quelques idées, parfois stupides et totalement improbables, souvent révélatrices de secrets et de dénouements, bien souvent moins titanesques que sensées, mais apportant toujours un nouvel élément perturbateur ou une réponse à une question soulevée quelques pages plus tôt...

Et la journée passera entre les coups de téléphone, les plaintes diverses et variées, les lignes de code et l'étrange découverte de nouveaux éléments perturbateurs dans mon travail. Je ne parviendrai pas à penser plus loin que quelques mots, parfois une phrase.

Le retour à la maison, lorsqu'il se fera de nouveau à pied, me permettra de me replonger dans ce que j'avais délaissé au son strident de la badgeuse qui indiqua ma présence au travail neuf ou dix heures plus tôt.

La relève du vrai courrier, celui qui apporte toujours de mauvaises nouvelles, viendra faire avorter les quelques idées qui auraient pu germer.

Puis, arrive l'heure de se coucher... Pourtant, quelque chose m'appelle...

Le silence ?

Celui dans lequel perceront les touches du claviers, vibrant au son des ventilateurs presque muets du Mac ? Ce silence qui me poussera à me battre contre le sommeil tout en portant l'estocade à la page blanche, la noircissant des restes de mon imagination bridée par la réalité qui se rappelle à moi à chaque instant que frappe la lumière du soleil.

Pourquoi est-ce toujours la nuit que j'ai le plus de facilité à écrire ?

Parce que je suis seul, tout simplement.

Bientôt je me coucherai, et dans peu de temps, le réveil sonnera... comme toujours.

jeudi 8 avril 2010

À chaque fois...

... c'est la même palpitation du cœur lors de l'ouverture de la boîte, la même odeur, mélange brutal du plastique du boîtier et de l'encre qui recouvre le fascicule, ce petit guide qui l'on se surprend à interrompre la lecture dès la deuxième page, tant l'excitation est grande, ce CD (Blu-Ray maintenant) que l'on manipule avec une précaution infinie, défiant le monde entier de s'en approcher et de le salir.

Une gymnastique rodée de télécommande et tout est prêt.

Une introduction magique, un détail éblouissant, une bande son envoûtante, le tout en 1080p sur grand écran.

Start - Splash Screen - Menu

Toujours ces mêmes bruitages caractéristiques d'un Final Fantasy.

Le jeu se lance, le temps s'arrête, le chat se fait gentiment dégager de devant l'écran, prétexte pour se lever et pousser un petit peu l'ampli...

Un véritable film passe devant vos yeux, un film dans lequel vous devenez l'acteur.

À chaque fois, c'est la même chose. On attend ce renouveau qui ne vient pas. Après 60 heures de jeu et quelques nuits courtes, malgré un scénario riche et très bien orchestré, une image à la fois merveilleusement fine et extrêmement puissante, je ne retrouve pas ce sentiment d'évasion qui m'a autrefois transporté au-delà de la réalité.

samedi 13 février 2010

Lorsque j'hésite...

... je reprends du début.

Pour certaines phrases, les mots peuvent affluer si vite qu'ils peuvent même submerger mon esprit au point de ne pas écrire assez vite pour les figer sur le blanc de la feuille. Mais parfois, les mots restent cachés, tapis dans une recoin quelconque de ma tête que plusieurs heures de réflexion ne pourraient dénicher et extirper des méandres de mon cerveau, alors...

je reprends du début.

J'ai découvert ce jeu pour la première fois à la télévision... une publicité qui annonçait le plus grand jeu de tous les temps.
Final Fantasy VII ou FF7 pour les initiés !

Ce jeu a changé ma vie. Aujourd'hui, divers épisodes portant le numéro 7 ont vu le jour, venant petit à petit apporter une pierre à l'édifice maintenant devenu un monument du jeu vidéo. Advent Children pour la suite de FF7, Dirge of Cerberus ciblant l'aventure sur un personnage sombre et énigmatique mais répondant à des dizaines de suppositions, Crisis Core se terminant là où commence FF7.

Alors, lorsque j'hésite, je reprends du début, depuis Final Fantasy VII, puis mon premier chapitre, toujours différent, puis le premier chapitre, celui qui restera, celui qui aura traversé les années, s'étoffant des joies et des peines de la vie, s'enrichissant du bien et du mal... je retraverse le temps, presque tous les jours...

jeudi 4 février 2010

Tome I - Chapitre 9

Plutôt que de poster à chaque avancée, j'ai ajouté deux petites jauges en tête du blog illustrant le plus précisément possible l'état d'avancement de la relecture.

http://www.simple-lelivre.com/simpleleblog/simpletheblog.php

Je vous laisse libre d'en interpréter l'utilité...

dimanche 10 janvier 2010

Tome I - Chapitre 7

En cours de relecture.

p185 pour 103... ça avance...