mercredi 13 octobre 2010

Je veux aller trop vite...

... et j'en oublis l'essentiel...

Lorsque j'ai commencé à écrire, j'ai tout pris dans le mauvais sens.

Je pensais avoir l'histoire, je n'en avais que la trame. Près de deux ans se sont écoulés depuis que j'ai commencé à coucher les mots sur le papier, avant de très vite me ruer sur l'ordinateur, ce même ordinateur qui m'a aidé à m'imposer mes propres limites. 

Alors que mon seul objectif aurait dû être de saisir dans un bête fichier texte l'intégralité de mon idée, j'ai, au contraire, entamer la création de la maquette. Petit fond, grand fond, valeur de l'alinéa, corps de caractère, césures et justification, feuilles de styles, etc...

Tout ceci n'a dû me prendre qu'une journée, mais je suppose que cela m'en a coûté beaucoup d'autres.

La rédaction ne se faisait alors pas de façon fluide, je me félicitais de chaque nouvelle page fraîchement complétée.

Mais, récemment, devant les limites physiques de mes pages, j'ai décidé de procéder comme j'aurai dû le faire depuis maintenant bien longtemps.

J'ai copié-collé l'intégralité de ce qui me restait à relire dans une note. Cette note se synchronise dans le "nuage" avec l'ensemble de mes iTrucs. Mais, ce qui est important, c'est que cette note que j'édite jour après jour à une vitesse folle n'a pas de barrières. Je ne sais plus si j'ai gagné deux lignes ou douze pages. Je ne le sais que lorsque j'importe cette note pour en sauvegarder le contenu. Ainsi, j'écris sans jamais voir un folio.

Je veux aller trop vite et j'en oublis l'essentiel... L'imagination n'a de limites que celles que l'on s'impose...

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