mardi 18 décembre 2012

Dégoûté...

Aller au cinéma et, comme ça, au fil d'une histoire, avoir l'impression de la connaître… Cet étrange sentiment que ce que vous regardez vous est familier, un peu, comme si une partie était de vous… Mais il n'en est rien. Cette histoire est parue presque 50 ans avant que je ne vienne au monde !
J'aurai dû le lire, ce satané livre dont on m'avait chanter les louanges, afin de savoir que j'allais écrire un passage identique… Et ces fichus faucons qui récupèrent une compagnie acculée au bord d'une falaise…
Alors non, je ne joue pas avec des pommes de pin. Non, je ne perche personne dans un arbre et non, je n'ai pas d'orques puants qui coursent ma "compagnie".
Mais j'ai des faucons, une chute d'une falaise, des arbres déracinés et une compagnie sauvée, puis un voyage à dos de faucon…
De là à ce qu'on me dise, "non mais t'aurais pas tout pompé ?!", il n'y a qu'un pas. Et ça serait faux !
Je suis dégoûté...



vendredi 8 juin 2012

Et si...

À trop chercher à ralentir, à trop chercher le bouton stop, à trop espérer l'accalmie qui me rendrait d'humeur propice à l'écriture, j'en oublie que l'essentiel est dans mes bras. Son petit cœur qui bat peut donner bien plus d'inspiration que je n'en aurais besoin.
Mais que se passe-t-il dans sa tête ? À quoi pense-t-il ? Comment pense-t-il ? Qu'imagine-t-il lorsqu'il entreprend quelque chose ? Il découvre le monde. C'est avec des yeux comme les siens que j'ai découvert et imaginé le mien.
Je dois sortir de ce demi sommeil...

Le temps file...

vendredi 4 mai 2012

Dossier terminé...

L'homme derrière la porte va avoir de la lecture...

mercredi 18 avril 2012

Je suis devant la porte...

... et impossible de frapper.

Vous espérez quelque chose et ce quelque chose survient. Mais maintenant qu'il est là, autre chose vous retient. Une impression de toujours reculer pour mieux sauter, mais à tant reculer, on ne voit même plus là où il nous faut sauter. Un enfant agité, presque incontrôlable à l'idée de voir quelqu'un, devenu soudain timide lorsque cette personne arrive...

J'ai eu une adresse, je suis devant la porte, et j'ai peur de frapper.

dimanche 25 mars 2012

Dilemme

Destin ou fatalité ?

Les choses sont-elles écrites ou bien courons-nous inexorablement vers elle ?

Le destin comme la fatalité sont deux choses qui anéantissent l'idée de hasard.

jeudi 8 mars 2012

Le ciel s'obscurcit...

et le réveil sera brutal...

jeudi 1 mars 2012

Tome 2 - Chapitre 5

Je t'attendais depuis des années et tu es arrivé lors d'une nuit d'octobre. Pourtant, j'ai l'impression que je ne m'y attendais pas. Contradictoire, je le sais, tout comme je t'aime autant que je te crains, parce que tu sauras éveillé en moi le sentiment que tu voudras, quand tu le voudras. Dès la première seconde, je me suis retrouvé à ta merci.

Mes journées sont devenues plus courtes, presque tout autant que mes nuits. Tu as le pouvoir de faire filer le temps. Cinq mois déjà. Et tes yeux qui brillent, inlassablement, d'une lumière si forte que l'on se demande comment la haine peut exister.

Je m'étais assoupi l'espace d'un instant, quelques mois qui ne me semblent que quelques heures, le temps de me laisser éblouir par cette lumière. Maintenant je le sais, plus tu rayonneras devant mes yeux, plus mon rêve s'obscurcira. Non pas qu'il s'éteindra un jour, non. Il deviendra seulement plus noir, plus dur.

Parce que ce qui vous est le plus précieux est aussi ce qui vous sera le plus dur à perdre…