jeudi 8 avril 2010

À chaque fois...

... c'est la même palpitation du cœur lors de l'ouverture de la boîte, la même odeur, mélange brutal du plastique du boîtier et de l'encre qui recouvre le fascicule, ce petit guide qui l'on se surprend à interrompre la lecture dès la deuxième page, tant l'excitation est grande, ce CD (Blu-Ray maintenant) que l'on manipule avec une précaution infinie, défiant le monde entier de s'en approcher et de le salir.

Une gymnastique rodée de télécommande et tout est prêt.

Une introduction magique, un détail éblouissant, une bande son envoûtante, le tout en 1080p sur grand écran.

Start - Splash Screen - Menu

Toujours ces mêmes bruitages caractéristiques d'un Final Fantasy.

Le jeu se lance, le temps s'arrête, le chat se fait gentiment dégager de devant l'écran, prétexte pour se lever et pousser un petit peu l'ampli...

Un véritable film passe devant vos yeux, un film dans lequel vous devenez l'acteur.

À chaque fois, c'est la même chose. On attend ce renouveau qui ne vient pas. Après 60 heures de jeu et quelques nuits courtes, malgré un scénario riche et très bien orchestré, une image à la fois merveilleusement fine et extrêmement puissante, je ne retrouve pas ce sentiment d'évasion qui m'a autrefois transporté au-delà de la réalité.