jeudi 30 juillet 2009

Et si je ne voulais pas finir...

Un moment de flottement, de relâchement, puis c'est tout un sentiment qui me prend...

Un soir, je me suis récité toute la trame du deuxième (et normalement dernier) tome, pour savoir si ça tenait la route, si je raccordais bien les bouts avec le premier, pour savoir si j'y avais bien incorporé tout ce à quoi j'ai pensé.

À cet instant, j'ai eu ce sentiment étrange, cette sensation d'un vide au fond de moi, d'une absence, de quelque chose d'éteint... Pendant plus de dix ans, j'ai rêvé de toutes ces scènes que je m'efforce de décrire.

Si demain, j'écrivais la dernière ligne...
Si demain, j'écrivais la dernière ligne !
Si demain, j'écrivais la dernière ligne ?

Si demain je venais à écrire la dernière ligne, il subsisterait un manque que je ne saurai pas combler, parce que ce sera fini, figé, écrit... et cela ne pourra plus vivre dans ma tête et dans mon cœur.

C'est pour cette raison que j'avance, malgré moi, plus lentement.

Je le finirai, parce que je le veux.
Je le finirai, parce que j'en rêve.
Je le finirai, parce que j'ai commencé.
Je le finirai, parce qu'aujourd'hui, certains attendent la suite.

Je le finirai, parce que toute histoire a une fin.

lundi 13 juillet 2009

Tout le reste...

Je m'étais dit : deux semaines de vacances au soleil, avec un programme "ne rien faire", tout cela ne pouvait que me laisser le temps d'avancer... Il n'en est rien !

Mais

Lors de ma plongée, pendant près de 2 heures, les idées pour la suite, différents enchaînements de "scènes" déjà prêtes, tout est arrivé jusqu'à mon petit cerveau alimenté par ma bouteille d'air. Du coup, le programme est le suivant :
Ce soir, j'écris tout ce à quoi j'ai pensé.
Demain, relecture avec le premier lecteur, complétion, réflexion, imagination... avec les bains de mer et les palmes.
Après demain, fermeture des valise, recharge des batteries pour l'avion et écriture.

À bientôt